Action du 18 janvier 2012

Publié le par cgtchm

NON à l’arnaque de la « TVA sociale »
Le 18 janvier agissons auprès de nos directions
Au CHM préavis de grève de 12h00 à 14h30 déposé

 

 

Le cadre dans lequel s’inscrit le sommet “social” du 18 janvier est clair. Il s’agit pour le pouvoir de répondre aux exigences du MEDEF en imposant une nouvelle phase de déréglementation sociale.

Les patrons ne veulent plus payer de cotisations pour financer la protection sociale et Sarkozy s’apprête à le faire en créant un nouvel impôt, baptisé pudiquement « TVA Sociale ». Cette augmentation de la TVA payé par tous les consommateurs plomberait un peu plus le pouvoir d’achat de la population et ouvrirait la voie à une privatisation intégrale de la Sécurité Sociale afin de gaver les assurances privées.

La question d’un partage plus juste et plus efficace des richesses n’est pas posée. Le coeur du système est protégé. Les détenteurs de capitaux peuvent dormir tranquilles.
Il s’agit toujours de demander à nouveau des efforts aux salariés. Pour le gouvernement, il s’agit comme l’a dit Sarkozy : « de profiter de la crise pour imposer au pays des mesures qu’il n’aurait jamais acceptées en temps normal ». Tout est dit !

Le MEDEF qui préconise un transfert de 80 milliards de cotisations sociales sur le contribuable et le consommateur est entendu avec la TVA dite “sociale”. C’est un nouvel allègement massif du “coût du travail” au profit des actionnaires. Seuls les patrons gagneront avec cette TVA sociale.
La finalité étant de leur permettre de s’accaparer la totalité des richesses produites dans l’entreprise par notre travail, mais surtout pas de sauvegarder  l’emploi comme on voudrait le faire croire (voir encadré).

Cotiser selon ses moyens et recevoir selon ses besoins doit être le maître mot du combat syndical pour préserver notre Sécurité Sociale.


En l’absence de mobilisation forte des salariés, ce sont les revendications patronales qui seront au menu des discussions.
Le meilleur accueil que les salariés, les retraités et les privés d’emploi peuvent faire à cette mesure  est d’être dans l’action le 18 janvier.

 

 

 

Pour nous faire entendre,
Rassemblons-nous le 18 janvier à 12h30
devant la Préfecture de Vaucluse

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